J-1 pour le Festival Gnaoua et des musiques du monde d’Essaouira. Directrice et productrice du Festival, Neila Tazi nous livre ses impressions sur cet événement qui en est déjà à 20 ans d’existence.
La 20ème édition du Festival démarre… comment se présente cette édition ?
La ville se prépare à accueillir beaucoup de festivaliers. Les hôtels affichent complet. Le fait de renouer avec les dates habituelles fin juin est une excellente chose car c’est une période qui est propice à la fête et au voyage. Et c’est surtout la célébration de la 20ème édition ! Ce qui est enthousiasmant quand on sait combien il est difficile d’inscrire ce genre d’événement dans la pérennité….avec la même authenticité et fidélité à son esprit originel.
Avez vous conscience qu’il s’agit d’un des plus grands festivals du pays qui participe à son rayonnement à l’international…?
C’est toujours une grande fierté quand je voyage à l’étranger de mesurer le niveau de notoriété du festival. Pour l’avoir fondé et développé, patiemment, avec passion et détermination, pour avoir travaillé à sa médiatisation nationale et internationale année après année, c’est une belle reconnaissance de voir ce projet dépasser le cadre de nos frontières. Le festival accrédite près de 300 journalistes de 15 pays différents. Nous avons toujours su précisément quels étaient le rayonnement et la force de ce festival, et la portée des messages qu’il véhicule.
Il n’est pourtant pas aisé de monter de tels événements au Maroc… avez vous un message à passer à ce sujet ?
Développer la culture est un défi partout, surtout lorsqu’il n’y a pas de réelle volonté politique de le faire. Ce qui nous a toujours encouragé à surmonter les obstacles c’est que nous sommes convaincus que « mille projets ne valent pas une œuvre ». Nous avons voulu réaliser un projet qui dure, se renforce avec le temps et séduit les nouvelles générations, un projet marocain de notoriété internationale. Le chemin à été laborieux certes mais nous avons réussi à faire la démonstration de l’impact de ce projet. Ce qui importe aujourd’hui c’est de favoriser les conditions de travail aux acteurs culturels car c’est un secteur stratégique et essentiel pour la jeunesse.
Propos recueillis par Ahlam Jebbar
Edito
Assumons la réalité !
Par Ahlam Jebbar
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22/04/2024