Abderrafie Zouitene fait le show à Paris

Hier, mercredi 18 mars, au Palais du Luxembourg, à Paris, se tenait la présentation du festival de Fès des musiques sacrées du monde. Un événement où plus d’une centaine de journalistes français étaient présents. Pour l’occasion, Abderrafie Zouitene n’avait pas la casquette de Directeur Général de l’Office National Marocain du Tourisme mais celle de Président de la Fondation «Esprit de Fès»

La 21ème édition du Festival de Fès des Musiques Sacrées du Monde, qui sera organisée du 22 au 30 mai prochain sous le thème «Fès au miroir de l’Afrique», a été présentée, mercredi soir à Paris, en présence de plusieurs personnalités marocaines et françaises du monde de l’art, de la culture et de la politique.
Placée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette édition qui se tiendra du 22 au 30 mai prochain, célèbrera l’Afrique.

S’exprimant à cette occasion, le président de la Fondation Esprit de Fès, Abderrafia Zouiten a souligné que «le choix du thème de cette édition s’explique par la dimension historique et culturelle des liens qui ont toujours existé entre Fès et l’Afrique », rappelant que « cette ville a hérité d’une position de débouché à l’extrémité d’un des plus grands axes méridiens de circulation transsaharienne reliant, depuis le Moyen-âge, la boucle du Niger au Maroc par le Touât, le Tafilalet et le col de Talghemt».

Cette 21-ème édition célébrera également «le brassage des cultures et des religions qui a toujours caractérisé la ville de Fès», a-t-il ajouté, notant que la programmation aussi riche que variée rendra hommage à la dimension africaine de la capitale spirituelle du Royaume.

Il a également affirmé que le forum de Fès abordera aussi des thématiques chères à l’Afrique, faisant savoir en outre que la Fondation Esprit de Fès continuera à porter les valeurs universelles «de modération, de tolérance, du dialogue des religions et du vivre ensemble»>.

Pour sa part, le président du groupe d’amitié France-Maroc au Sénat français, Christian Cambon a indiqué que «cette belle manifestation est une réponse au fanatisme dans un monde perturbé, mettant l’accent sur le rôle de ce festival dans la promotion des valeurs de tolérance et de dialogue».
Il s’est, par ailleurs, félicité du «formidable renouveau» de l’amitié franco-marocaine qui plonge ses racines dans l’histoire.

La sénatrice Bariza Khiari a, quant à elle, relevé que «le Festival contribue à la promotion des valeurs de convivialité et de coexistence prônées par le Royaume, notant que la culture constitue un rempart à la barbarie». Elle a, par ailleurs, insisté sur le rôle que joue la culture dans la promotion des relations entre le Maroc et la France.

Prenant la parole à son tour, l’ambassadeur du Maroc en France, Chakib Benmoussa a indiqué que «cette édition permettra de célébrer les liens qui existent entre le Maroc et l’Afrique à travers la musique et les différents débats», rappelant la place consacrée à la culture, à la pluralité et à la diversité dans la Constitution du Royaume.
Le diplomate a également affirmé que «le Festival de Fès reflète les efforts menés par le Maroc pour la promotion de la culture», faisant en outre remarquer que «les Français accordent un très grand intérêt à la culture marocaine», en témoigne le grand succès des manifestations dédiées au Royaume organisées récemment à l’Institut du Monde arabe et au musée du Louvre à Paris.

La culture comme arme contre la violence et pour faciliter « le Vivre Ensemble », un beau message de Paix en ces temps perturbés par les actes terroristes.

(Avec Map)