L’Alliance des économistes istiqlaliens a tenu ce samedi sa conférence de presse annuelle. Au programme, comme à l’accoutumée, une leçon d’économie comme sait si bien le faire Adil Douiri avec une bonne dose de critiques au Gouvernement en place. Par contre, en termes de solution, il n’y a pas beaucoup de suggestions concrètes.
Cette année encore, l’ancien ministre du Tourisme Adil Douiri, sous la casquette de l’Alliance des économistes de l’Istiqlal, a essayé de démontrer que le Gouvernement Benkirane, a réalisé de mauvais résultats en matière de croissance économique et de création d’emploi.
Selon Adil Douiri, le gouvernement n’aurait pas trouvé de solutions aux enjeux auxquelles doit faire face l’économie nationale , notamment la faiblesse du volume des échanges commerciaux et le déficit de la balance des paiements. Ce qui a notamment conduit à un déficit en matière de liquidité, freiné les opportunités d’investissements et porté un coup dur à la consommation (due à la hausse des impôts et au durcissement du crédit).
Discours classique de Adil Douiri dira-t-on… Mais cette année l’ancien ministre du Tourisme a innové en ajoutant un terme à son vocabulaire économique : celui de «dons de Dieu» . Selon lui, ce seraient «les dons de Dieu» qui auraient, sauvé les résultats du gouvernement, faisant allusion entre autres, à la décision de la banque centrale européenne de racheter 60 milliards par mois de dette publique et privée jusqu’à septembre 2016 pour contrer le risque de déflation et stimuler l’économie. Parmi ces «dons de Dieu» également, la chute vertigineuse des cours du pétrole sur les marchés mondiaux, de 100 à 50 dollars et la proposition du souverain d’établir un partenariat stratégique avec les pays du Golfe…
Nous avons envie de répondre à Monsieur Douiri, qu’il est bien dommage qu’il n’ai pas eu de «Dons de Dieu» à l’époque où il était ministre du Tourisme pour sauver les stations du Plan Azur, afin qu’elles aient tout d’abord des tailles plus appropriées et pour que les grands aménageurs développeurs qu’il avait sélectionné, respectent leur cahier des charges et ne plis pas bagages quelques années plus tard, pour laisser des stations dans une situation léthargique…
Au jour d’aujourd’hui et malgré les efforts des gouvernements qui se sont suivis, le Plan Azur peine à arriver à une taille critique. Il faut dire que les erreurs de départ sont importantes, ne serait-ce que dans la dimension de chacune de ses stations qui ont été surdimensionnées.
Monsieur Douiri, pourriez-vous, en qualité de bon économiste que vous êtes, nous pondre quelques idées, afin que ce projet, conçu à l’époque où vous étiez ministre du Tourisme – et qui devait devenir la principale locomotive du secteur – devienne viable ?
Où faudra-t-il attendre, là encore, un «Don de Dieu» ?…
Edito
Assumons la réalité !
Par Ahlam Jebbar
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22/04/2024