Même s’il n’est plus un opérateur du Tourisme, Amyn Alami continue son lobbying et occupe l’espace médiatique en cette rentrée et ceci malgré les mises en garde faites par les responsables de la Confédération Nationale du Tourisme…
Pour ceux qui ne le connaissent pas, Amyn Alami a été l’un des co-fondateurs de la banque CFG. A ce titre, il avait été appelé pour plancher sur la Vision 2010 du secteur du Tourisme avec l’équipe mise en place, à l’époque, par Mohamed Benamor, initiateur de cette vision. Il a ensuite pris les commandes de la Saemog entre 2006 et 2012. Après une longue période de passage à vide… il revient au devant de la scène, l’été 2017, quand Abdellatif Kabbaj, président de la CNT lui propose de présider le comité des experts qui avait en charge de recadrer la Vision 2020 afin de redynamiser le secteur.
Mais la feuille de route élaborée ne fait pas l’unanimité auprès des opérateurs du Tourisme ce qui provoque une véritable crise au sein de la profession…
Ce qui a amené les responsables, nouvellement réélus, de la Confédération Nationale du Tourisme, à lui adresser un courrier en cet été, mettant fin à la mission qui lui a été confiée et le sommant de respecter cette décision, « en cessant toute intervention auprès des instances publiques et privées sur ce sujet ».
Et là, grand hasard de calendrier, le détail de cette fameuse feuille de route élaborée par le comité des experts, encore confidentielle à ce stade, se retrouvent à la UNE du quotidien « l’Economiste » qui précise bien que ce travail a été effectué par Amyn Alami… Au cas où, on l’aurait oublié…
Et la semaine prochaine, Amyn Alami, sera l’invité des « Mardis du tourisme » orchestrés par son allié de circonstance Othmane Cherif Alami, pour se répandre sur le sujet : « Un décollage du Tourisme peut-il encore être espérer ? » ;
Fidèle à sa réputation de donneur de leçon, il continue ainsi de distiller ses analyses à qui veut bien les entendre, oubliant au passage que ses critiques sur tout ce qui a été fait ces 15 dernières années sont à même de faire fuir les investisseurs potentiels du secteur… Il oublie également que son expertise du secteur est basée sur la Vision 2010 ou le Plan Azur, sur lesquels il a planché et qui n’ont pas été des projets couronnés de succès ; et que la Saemog, qu’il a présidé, a connu un destin tout aussi désastreux…
Reste à présent, à savoir si la Confédération Nationale du Tourisme, seule entité habilitée à chapeauter le secteur, restera ou non insensible à cette intrusion d’Amyn Alami.
Edito
Assumons la réalité !
Par Ahlam Jebbar
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22/04/2024