Suite à la réunion tenue la semaine dernière à la RAM et que Tourisma Post annonçait en avant-première, certains se sont fait l’écho d’un soi-disant désaccord entre la RAM et l’ONMT pour lequel la ministre n’aurait pas trouvé de solutions.
Le Président de la Confédération Nationale du Tourisme était présent à cette réunion et en qualité de représentant des professionnels du secteur, il a tenu à rétablir chaque chose dans son contexte.
Vous étiez à cette fameuse réunion au siège de la RAM, quels ont été les principaux points traités ?
Nous avons abordés le problème de l’aérien en général et plus particulièrement de la reprise des vols pour les destinations marocaines. La RAM est aujourd’hui dans une situation difficile d’où la difficulté pour elle de s’engager pour l’instant sur des lignes où la rentabilité ne serait pas assurée.
La discussion était franche et animée d’une bonne volonté. Toutes les parties veulent aller de l’avant. Nous nous sommes fixés comme objectif de démarrer les vols internationaux dès début novembre. Sur Marrakech, par exemple, la compagnie étudie la mise en point de 4 ou 5 vols de point à point à des prix attractifs pour encourager la demande.
La CNT pour sa part s’est engagée à prendre contact avec toutes les régions pour examiner avec elles les routes qui pourraient être misent en place rapidement.
La ministre, quand a elle, a réaffirmé son soutien pour toutes ces actions afin d’encourager la reprise du secteur.
De son côté, l’ONMT s’est engagé à activer la demande sur les marchés existants.
Honnêtement, toutes les parties présentent ont fait preuve de bonne volonté pour que nous réussissions ensemble à sortir de cette crise.
Certains parlent de désaccord entre la RAM et l’ONMT et de l’impuissance de la ministre... Partagez-vous ce point de vue ?
C’est archi-faux ! A aucun moment nous n’avons constaté de désaccord entre l’ONMT et la RAM, bien au contraire. Quand à la ministre, il faut bien rappeler que c’est elle qui est à l’origine de cette réunion et des autres que nous tenons régulièrement. Elle met tous en œuvre, dans la mesure du possible, pour nous accompagner au quotidien, au-delà de cette réunion. Et je tiens à la remercier au nom de toute la profession pour cela.
Il est dommage que certains veuillent surfer sur des polémiques inutiles alors que nous avons tant de travail devant nous et que nous devons mener ces combats dans la sérénité la plus totale.
L’heure n’est pas à la polémique mais bien à la mobilisation générale. Et c’est le cas ! Nous sommes unis et mobilisés dans cette crise unique en son genre.
Quelle est la position aujourd’hui des professionnels que vous représentez?
Nous avons besoin d’aérien pour recevoir les touristes, c’est un fait. Mais avant cela nous avons besoin des autorités que des mesures plus incitatives soient mise en place pour encourager les touristes à revenir. Nous avons aussi besoin de deux choses l’une : Soit que le test PCR exigé à l’aéroport passe à 72heures au lieu de 48H et que dans le même temps soit officialisée la suppression du test sérologique.
Soit que que l’on décide de mettre en place le test salivaire à l’arrivée et dont les résultats sont très rapides.
C’est cela le plus important aujourd’hui. Il me doit de souligner que les enjeux sont graves. Beaucoup d’entreprises du secteur sont en grande difficulté. Il est temps qu’on ouvre les frontières, comme les pays concurrents, qu’on mette des stratégies innovantes et qu’on évite toutes polémiques stériles. Je le redis, l’heure est à la mobilisation de tous et unis, opérateurs publics et privés.
Propos recueillis
par Ahlam Jebbar
Edito
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