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Pourquoi l’étude BCG aurait du rester au placard

Pourquoi l’étude BCG  aurait du rester au placard

L’étude du secteur du Tourisme commandité sous l’ére de l’ex-Ministre du Tourisme, Lahcen Haddad avait été rangée dans un tiroir et jamais rendue publique. Aujourd’hui, la nouvelle équipe ministérielle du département du Tourisme l’a ressortit des oubliettes et est entrain de la traduire en feuille de route, et ceci malgré les nombreuses critiques faites à son encontre.

L’étude controversée du cabinet BCG continue de susciter moult interrogations de la part de certains professionnels du Tourisme. Le scepticisme est de rigueur… Nous avons donc enquêté auprès de plusieurs fins analystes qui ont étudiés cette étude de bout en bout pour comprendre le bien fondé des critiques qui lui sont faites.

Voici en substance les points qui nous ont interpellés :

  • L’étude du cabinet BCG veut concentrer les efforts sur Marrakech et Agadir. Ce qui est contraire à l’esprit de la Vision 2020. Et c’est également contraire aux directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui l’a encore signifié dans son discours du Trône du 30 juillet dernier. Nous en faisions déjà état dans un édito de lundi dernier :

Le Tourisme va-t-il prendre acte du Discours de Sa Majesté ?

  • D’autres pas, l’étude ne fait pas d’analyse objective et détaillée de ce qui n’a pas permis de réaliser la Vision 2020.
  • Les fameuses Agences de Développements Touristiques –ADT- prônées par l’étude pour venir remplacer les Conseils Régionaux du Tourisme, ne sont acceptées ni par la profession, ni par les ministères des Finances et de l’Intérieur.
  • L’analyse de l’image du Maroc en matière de digital n’est pas élaborée de manière efficiente de façon à améliorer l’image du Maroc.
  • Le rôle des territoires pour l’émergence de nouvelles destinations touristiques a été négligé.
  • Et point crucial, tout ce que l’étude espère faire est d’ajouter moins d’un million de touristes à l’horizon 2020.

On apprends par ailleurs que si l’équipe de Lahcen Haddad avait préféré écarter l’étude c’est d’abord et avant tout car cette étude devait à la base « faire une évaluation à mi-parcours de la Vision 2020 et non sa ré-écriture ».

Le cabinet BCG n’aurait donc pas rempli sa mission. L’étude qui avait pourtant coûté la bagatelle de 7 millions de dirhams n’avait, dés lors, pas été jugée assez pertinente.

Pourquoi donc cette étude est-elle ressortit des placards ? plus que cela, pourquoi à peine arrivée, la nouvelle équipe ministérielle du département du Tourisme a-t-elle reconduit le cabinet BCG pour traduire cette étude en feuille de route et misé donc pour cela, encore plusieurs millions de dirhams ?

Les questions restent posés…

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