Miriem Bensalah Tacle les opérateurs du Tourisme

La Présidente de la CGEM n’y est pas allée de main morte ce matin, lors du lancement du symposium international du Tourisme. Pragmatique, elle a fait un diagnostic clair et sans langue de bois de la situation actuelle du secteur du Tourisme.

Miriem Bensalah Chaqroun, Présidente de la CGEM a marqué cette matinée par un discours sans détours pour le secteur du Tourisme.

Tout d’abord, la présidente de la CGEM a tenue à saluer l’organisation de cet événement organisé par le Conseil du Développement et de la Solidarité, compte-tenu qu’il n’y a plus d’Assises pour le secteur et l’absence de dynamique.

Une situation qui, selon elle, est en contradiction avec les engagements pris pour le secteur.

« Nous faisons du sur place depuis 2010 » s’est-elle alarmée.

Et d’ajouter :

« Nous attirons, certes, 11 millions de touristes et nous sommes la première destination en Afrique, mais nous ne perçons pas… Nous sommes presque dans une situation d’inertie ».

Madame Bensalah a donc souligné le besoin de reposer le business modèle du secteur.

Un discours lourd en sens qui lui fait ajouter qu’il y a besoin urgent de Gouvernance, « de bonne gouvernance » car toujours selon la Présidente de la CGEM, « le secteur est en roue libre ».

Et elle étaye ses propos par des arguments précis :

D’abord, Le Conseil Stratégique du Tourisme ne s’est réunie qu’une fois en six ans.
Ensuite les Conseils Régionaux du Tourisme ont été déjoués de leur rôle initial.
Les Programmes de Développement Régionaux du secteur sont pour leur part, inopérants.
Et enfin, il y a une lutte intestine au sein des représentations des professionnels.

Meryem Bensalah, conclut donc en soulignant qu’il y a un sentiment d’urgence et en souhaitant un renouveau salvateur pour le secteur.